On ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps !
On ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps !
Il s’agit ici de présenter l’éthique du care, de mettre en évidence les
raisons d’une résistance de la part des milieux académiques et des
féminismes à ce mouvement intellectuel, et de réhabiliter le sensible.
Les publications américaines sur l’éthique du care
et ses rapports avec l’éthique de la justice ayant été comparées, non
sans quelque sarcasme, à une véritable industrie, l’indifférence des
milieux académiques et des féminismes français vis-à-vis d’un mouvement
intellectuellement aussi important est étrange. Le moment semble donc
venu de présenter l’éthique du care, et de mettre en évidence
les raisons d’une telle résistance. C’est bien la dimension
provocatrice de l’idée même d’une éthique du care qui la rend
difficilement assimilable, et vulnérable. À la fois réponse pratique à
des besoins spécifiques qui sont toujours ceux d’autres singuliers,
activités nécessaires au maintien des personnes qu’elles soient
« dépendantes » ou «autonomes», travail accompli tout autant dans la
sphère privée que dans le public, engagement à ne pas traiter quiconque
comme partie négligeable, sensibilité aux « détails » qui importent
dans les situations vécues…, le care est nécessairement une affaire concrète, collant aux particularités des situations et des personnes.
La réflexion sur le care s’inscrit donc, d’emblée, dans un certain
tournant particulariste de la pensée morale : contre ce que
Wittgenstein appelait dans le Cahier bleu la « pulsion de généralité »,
le désir d’énoncer des règles générales de pensée et d’action, faire
valoir l’attention au(x) particulier(s), au détail ordinaire de la vie
humaine.
Fouad Abousamra, un expert qui a pris la parole lors d’un atelier de travail organisé par le Plan d’action pour la Méditerranée (PAM), du 7 au 9 avril, à Malte. lundi 18 avril 2005.
Le PAM fait partie du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et implique aujourd’hui 21 pays riverains de la Méditerranée. A l’origine, il a été adopté en 1975 par 16 pays pour relever les défis de la protection de l’environnement marin et côtier. Il s’est doté, en 1976, d’un cadre juridique : la Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution, dite Convention de Barcelone. Pour permettre aux médias méditerranéens de mieux comprendre les enjeux de cette convention, le PAM a donc organisé un atelier de travail qui a réuni une vingtaine de journalistes du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Libye, d’Italie, de France, d’Egypte, d’Israël, de Slovénie, de Bosnie ou encore du Monténégro.
L’île de Malte n’a pas été choisie par hasard : l’actuel ministre maltais du Tourisme et ancien ministre de l’Environnement, Francis Zammit Dimech, a rappelé la position stratégique de l’archipel, « au cœur de la Méditerranée » et noté que le premier centre régional du monde créé pour porter assistance aux pays dont les écosystèmes étaient en danger, le ROCC, avait été ouvert à Malte en 1976. En outre, le coordinateur du MAP, Paul Misfud, est lui-même maltais. Pendant trois jours, les échanges ont porté sur les agressions dont est victime la mer Méditerranée, plus particulièrement sur les sources de pollution terrestres. Les activités humaines ont lieu à 80% sur terre. Elles sont liées à la pression démographique, à l’extension des villes ainsi qu’au développement industriel et agricole. La pression démographique tout d’abord : la population des Etats côtiers a quasiment doublé ces 40 dernières années, atteignant aujourd’hui quelque 150 millions de personnes, et, pendant la période estivale, 200 millions de touristes envahissent les côtes méditerranéennes.
Actuellement, un tiers de la population de la région est concentré sur la frange littorale. Ce phénomène entraîne l’augmentation du nombre de voitures par habitant, de la production des déchets ménagers et de la demande en eau potable. Les volumes d’eaux usées municipales sont de plus en plus importants alors que les stations d’épuration existantes ne desservent que 55% des villes côtières de plus de 10 000 habitants. En 2001, 63% des eaux usées urbaines d’Algérie ont été déversées dans la Méditerranée sans avoir été traitées et Alger arrive à la 9e position des villes qui rejettent en mer le plus de déchets domestiques.
Quant aux déchets solides, ils ne sont généralement pas collectés dans les normes. Le manque de responsabilité des pouvoirs publics fait qu’ils peuvent se retrouver dans des décharges non autorisées ou être jetés directement dans les eaux ou sur les plages par la population. Le MED Pol, le programme environnemental du PAM pour le contrôle de la pollution, a d’ailleurs édité un guide pour aider les pays à résoudre ces problèmes. Autres pressions notables : le développement de l’agriculture (avec une augmentation des surfaces irriguées et de la consommation d’engrais et de pesticides), de l’industrie (avec une augmentation des déchets industriels) et du tourisme.
En ce qui concerne l’industrie, bon nombre de pays stockent des produits chimiques obsolètes, souvent près des côtes, et ne savent qu’en faire. L’Algérie, par exemple, stockerait quelque 190 000 kg de pesticide Aldrin, à différents endroits du pays, arrivant bien devant la Turquie (11 000 kg) ou le Maroc (7500 kg). Toutes ces pressions ont bien sûr un impact sur l’environnement et la biodiversité. Face à une urbanisation croissante, les gangs de pilleurs de sable s’organisent, comme en Algérie, pour approvisionner le marché de la construction. 85% des 300 km de plages algériennes sont régulièrement pillées et perdent entre 0,30 et 10,4 m par an ! A Béjaïa, la plage a reculé de 345 m de 1959 à 1995 et ce problème se retrouve à Boumerdès, Macta ou Beni Saf.
Enfin, la Méditerranée, même si elle ne représente que 0,7% des mers du globe, supporte 30% du commerce maritime mondial et 22% du transport international de pétrole. Entre 100 000 et 150 000 t de pétrole voyagent sur ses eaux par an et 376 accidents ont eu lieu entre 1977 et 2003 et ont été cause de pollution. Les experts pensent que plus de 305 000 t de pétrole ont été déversées de façon accidentelle en Méditerranée. « Rejeter toutes sortes de déchets dans la mer est la façon la plus rapide, la moins chère et la plus pratique de s’en débarrasser. La mer a de remarquables capacités d’absorption, mais la Méditerranée est une mer fermée et elle n’est plus capable de digérer toutes les toxicités que l’homme lui déverse », assure Francesco Saverio Civili, coordinateur du MED Pol. Alors que faire ? « Recenser toutes les sources de pollution et les endroits à risques et apporter une solution adaptée à chaque pays. » Le SAP, un programme d’action contre les sources de pollution terrestres, a déjà été adopté formellement en 1997, mais il a besoin d’argent pour mobiliser les Etats et atteindre ses objectifs.
Et le MED Pol espère que le Protocole sur l’eau et la santé, adopté en 1999 par la troisième conférence ministérielle sur l’environnement et la santé, sera prochainement ratifié par tous les pays qui ont adhéré au PAM. 8 pays sur 22 ne l’ont toujours pas fait (dont l’Algérie, l’Egypte et la Libye) et il manque seulement trois ratifications pour que protocole soit accepté. Enfin, les experts présents lors de l’atelier comptent sur la mise en place de programmes nationaux et régionaux, accompagnés de contrôles et de sanctions dans chaque pays. Pour que la Méditerranée ne soit plus considérée comme une vaste poubelle à ciel ouvert.
Par Olivia Marsaud , elwatan.com
Les idées sont parfois des bulles de savon…
Pour Isula Viva, j’espère qu’il en sera autrement.
L’association entre dans sa 2ème année, aussi, au
moment des vœux, celui que j’ai fait l’an passé s’est réalisé :
Nous retrouver tous ici si nombreux pour engager d’autres
projets, et poursuivre les autres…
Quoi de plus fantastique que ces rêves faits à plusieurs les
voir devenir réalité ?
Isula Viva est un tourbillon d’idées, d’envies, de plaisirs
et de volonté.
Je revendique comme moteur le plaisir, même si l’on me
conseille parfois de ne pas l’évoquer car cela ne fait pas très sérieux.
Mais que resterait-il des hommes si l’on nous ôtait le plaisir,
l’envie de faire des choses ?
Au centre de tout ça, je me disais, il y a un
dénominateur commun, c'est la terre sous les pieds desquels nous nous trouvons
aujourd’hui.
Ce lien qui nous unit les uns aux autres, cette terre comme Jean-Michel Raffalli, notre vice-président, la qualifie : « grain de beauté du monde »…
Alors et pour finir, je dirai qu’au-delà de notre assemblée
de ce soir, de nombreux membres et sympathisants ne sont pas là, ici,
physiquement, mais présents et unis à nous par ce lien qu’est notre île…
Car « nous sommes tous des insulaires », c’est que disait notre ami Jean Toussaint DESANTI, ce qu’il a si bien expliqué, et avec lui, nous allons « effacer la mer »...
Pierre-Paul
Descriptif :
Des artistes d'Ajaccio et de la région CORSE se sont regroupés pour
reprendre la toute petite librairie YYY qui a fermé ses portes en...
« Beaucoup de boutiques ferment à Ajaccio. Nous voulons garder une porte ouverte dans le centre ville en reprenant cet espace et en investissant ce lieu comme galerie expérimentale. Le but de cette entreprise est d'intensifier une identification artistique vivante au cœur même du village. C'est un geste politique d'affirmation et de solidarité plus que pour atteindre une prospérité. C’est aussi pour démontrer que des artistes en art contemporain peuvent se mobiliser dans des petits lieux, loin des grands centres, sans aucune intention autre que celle de faire. Il faut "s'investir", être un peu fou, avoir la conviction, mais surtout il faut y croire pour se lancer dans un tel projet ».
« Chaque artiste, plasticien, poète ou autre viendra faire une "petite" expo ou une installation, une lecture ou une intervention pour une durée de deux semaines. La consigne est que l’intervention s\'intègre dans la vision contemporaine de l'art, pousser l'idée car, l'art sans aventure qu'est-ce que c\'est? Nous estimons que ce projet est nécessaire et le bienvenu dans un monde un peu convenu. Prendre le train comme cela ne peut que plaire».
Ouverture de la nouvelle page 22, le 1er avril 2006, avec l'artiste Christiane Ainsley (canadienne), suivi de Katharina Schärer (suisse). Patrick Aubert, Eric Blanco, Caroline Breton, Patrick Conty, Dominique Dauge, John Francis (canadien), Sylvie Guimont (canadienne), Guy Ibanez, Claudie Lenzi, Marie-Françoise Lequoy-Poiré, Catherine Posson, Marie-Françoise Radovic-Douillard, Patrick Rosiu, Micheline et Antoine Simon, Jo Tomasi interviendront à chaque deux semaines jusqu\'à la fin décembre.
Nous voulons d'ici l'été ou l'automne 2007 créer un événement artistique qui prendra plus d’ampleur rendant l’aventure plus stimulante. Quoi??? Nous ne savons pas encore, notre expérience nous ouvrira vers les besoins. Il sera toujours temps de découvrir de nouveaux territoires.
Voici un extrait du film du Festival d'Art Contemporain 2008 réalisé par AFICom
Café des Lettres : "Le Capitole"
Le Café des Lettres a ouvert ses portes pour sa première tenue le mercredi 5 mars, avec comme invité Sampiero Sanguinetti.
Entre nous..., pour faire connaissance l’échange est important, aussi ceux qui le souhaitent présenteront un livre aimé ou détesté, les raisons de ce choix... Ensuite nous fixerons des Rendez-vous, des projets sont déjà en cours, d’autres à définir.
Merci de vous inscrire, si vous ne l’avez pas encore fait directement en me répondant à l’adresse électronique suivante : [email protected] ou au 06.16.97.86.82
Un Mercredi par mois à partir de 19 heures. L’association Isula Viva offrira un apéritif ensuite suivra un cocktail dînatoire.
Prix 15 euros. Restaurant Le capitole Place Abattucci Ajaccio
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